Chaque année, des dizaines de milliers de femmes affrontent, en plus du diagnostic, la douleur intime de perdre leurs cheveux. Ce geste, souvent lourd de symboles, devient aussi un terrain d’espoir : perruques sur-mesure, collectes solidaires, petits accessoires pensés pour cheveux fins. À l’occasion d’Octobre Rose, comment accompagner concrètement ces parcours ?

L’alopécie : un effet attendu, mais déstabilisant

La chute de cheveux survient pour une large part des patientes traitées par chimiothérapie : on estime qu’environ 65 % des personnes soumises à des agents cytotoxiques vont développer une alopécie. Cette perte, qui débute souvent quelques semaines après le début des traitements, peut concerner le cuir chevelu mais aussi sourcils, cils et autres poils corporels. L’impact psychologique est réel : pour beaucoup, la chevelure joue un rôle d’identité et de confiance.

Des gestes médiatiques qui font sens

Le 5 octobre 2025, l’ancienne Miss France Vaimalama Chaves s’est rasée la tête en direct et a annoncé faire don de ses longueurs, transformant son geste en acte de sensibilisation forte pour Octobre Rose. Ce type d’initiative résonne auprès du grand public et relance l’attention sur les manières concrètes d’aider (don de mèches, collecte, financement de prothèses).

Perruques, remboursements et innovations : un accès encore contrasté

Les prothèses capillaires restent un soutien majeur mais leur coût et leur prise en charge varient : les autorités sanitaires françaises ont récemment publié des avis et propositions concernant la prise en charge des prothèses capillaires (évolutions réglementaires en 2025). De nombreuses associations en France collectent des mèches (solid’hair, Fake Hair Don’t Care, etc.) pour aider à fournir des perruques ou à subventionner leur achat pour des patientes en difficulté.

Des solutions complémentaires : accessoires, petites pinces, et accompagnement

Toutes les femmes ne portent pas de perruque ; beaucoup cherchent des solutions simples — turbans, foulards, petites barrettes et pinces adaptées aux cheveux très fins. Chez Mauliébris, nous avons déjà reçu des témoignages de femmes expliquant que leurs cheveux se sont affinés : c’est pour elles que nous avons conçu des pinces et barrettes petits formats, pensées pour tenir sans abîmer des fibres fragiles. Ces accessoires ne remplacent pas le soin médical mais contribuent, au quotidien, à restaurer une image de soi moins blessée.

Quelques conseils pratiques :

  • Avant la chimiothérapie : prévoir un rendez-vous avec un prothésiste ou un atelier de socio-esthétique pour tester perruques/turbans et organiser un don de mèches.

  • Pendant : privilégier des accessoires légers, pinces adaptées aux cheveux fins et tissus doux pour le cuir chevelu. Les anti-glisse des barrettes, notamment, permettent de bien tenir tout en protégeant le cheveux. 

  • Après : la repousse commence habituellement quelques semaines après la fin des cures, mais texture et densité peuvent changer ; l’accompagnement socio-esthétique aide à retrouver confiance. Octobre Rose rappelle que les gestes visibles — collecte, coupe solidaire, dons — comptent. Chez Mauliébris, nous sommes touchés quand nos petits accessoires aident une femme à se regarder autrement. Proposer des produits qui tiennent et respectent les cheveux fins est, pour nous, une manière concrète de soutenir.

10 octobre, 2025

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